Prise de position du Groupe PPE sur le cadre financier pluriannuel post-2027

19.06.2025

Prise de position du Groupe PPE sur le cadre financier pluriannuel post-2027

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Le Groupe PPE estime qu'une Union européenne forte doit être dotée d'un budget solide et à long terme, capable de répondre aux priorités stratégiques, de réagir de manière adéquate aux événements imprévus, de répondre aux préoccupations de ses citoyens - y compris en apportant un soutien aux familles - et de contribuer à transformer l'UE en une économie et une société modernes, durables et résilientes. Le budget de l'UE doit se concentrer sur les biens publics européens, en apportant une valeur ajoutée européenne et en créant des synergies entre les projets nationaux et européens, tout en veillant à ce que les dimensions transfrontalière, locale et régionale deviennent plus importantes. Le véritable succès réside dans l'obtention de résultats tangibles sur nos priorités, ce qui nécessite, pour des raisons d'efficacité économique et de faisabilité politique, un alignement adéquat entre les niveaux auxquels une politique est gérée et les niveaux auxquels elle est financée.

1. Architecture du CFP

Le PPE est fermement convaincu que l'architecture et la conception futures du CFP doivent préserver le rôle du Parlement européen en tant qu'autorité législative, budgétaire et de décharge. Il défendra fermement les droits du Parlement à exercer pleinement ses pouvoirs et prérogatives pour des raisons de légitimité démocratique.

Un plan national unique par État membre ne peut constituer la base des dépenses en gestion partagée après 2027. Le FRR ne doit pas être un modèle pour le budget de l'Union, en raison des multiples lacunes de ce modèle, et en particulier de sa centralisation excessive inhérente. Les niveaux régional et local doivent rester au centre de la conception future des plans de gestion partagée.

  • Le Groupe PPE souligne que les plans nationaux du RRF ne devraient pas être reproduits tels quels dans le prochain CFP. Le futur budget de l'UE devrait être conçu pour soutenir la mise en œuvre réussie des politiques de l'UE, telles que la cohésion ou l'agriculture, et permettre la réalisation de leurs objectifs communs et spécifiques.

  • Le Groupe PPE craint que le financement de l'UE dans le cadre de la gestion partagée soit conditionné à la réalisation d'étapes et d'objectifs liés à des réformes spécifiques au niveau national. Il a l'intention d'envisager cette option uniquement s'il est prouvé que ces réformes sont proportionnées, bien calibrées, directement liées aux politiques européennes pertinentes et mises en place au niveau approprié (national, régional ou local). Les autorités locales et régionales et les autres bénéficiaires ne peuvent être pénalisés ou tenus pour responsables des réformes qui ne sont pas mises en œuvre au niveau national.

  • Le Groupe PPE s'attend à ce que le rôle des autorités locales et régionales dans la conception, la négociation et la mise en œuvre des plans concernés soit pleinement préservé. Les autorités régionales et locales connaissent mieux les besoins et les spécificités sur le terrain, et une approche locale, une gouvernance à plusieurs niveaux et un partenariat sont des principes clés qui devraient sous-tendre le prochain CFP. Une capacité régionale et locale forte garantit une mise en œuvre efficace et apporte la plus grande valeur ajoutée.

  • Le Groupe PPE insiste sur le fait que le financement de l'agriculture, de la pêche et de la cohésion devrait être sauvegardé dans des structures distinctes et disposer d'allocations clairement identifiées et réservées, conformément à leurs principes respectifs bien établis.

  • Le Groupe PPE estime que, si la flexibilité doit être un élément clé de la future réforme du CFP, cela ne doit pas se faire au détriment de la garantie d'un niveau suffisant de prévisibilité dans le financement de l'UE. Dans ce contexte, le Groupe s'attend à ce que les régions continuent à être dotées d'enveloppes budgétaires prédéfinies qui leur permettront de planifier et de mettre en œuvre leurs projets.

Le Fonds de compétitivité, s'il est envisagé comme un grand fonds parapluie fusionnant plusieurs programmes européens couronnés de succès en un seul, n'est pas acceptable sous cette forme car il risque de compromettre les objectifs initiaux de ces programmes.

  • Le Groupe PPE souligne que le programme Horizon Europe devrait préserver sa marque et son intégrité et rester un programme européen autonome dans le prochain CFP. Une allocation séparée devrait être prévue pour le Conseil européen de la recherche et le Conseil européen de l'innovation, garantissant ainsi que l'excellence reste la pierre angulaire de la politique de recherche et d'innovation de l'UE. Horizon Europe et d'autres programmes phares de l'UE qui sont propices à la croissance et à la compétitivité devraient être inclus dans une rubrique spécifique du CFP au lieu d'être fusionnés en un seul Fonds pour la compétitivité.

  • Le Groupe PPE considère qu'un futur fonds de compétitivité devrait être développé sur la base des modèles d'InvestEU et du FEI et tirer parti d'une boîte à outils de sources de financement, y compris les garanties, les prêts et les capitaux propres. Il devrait s'appuyer en priorité sur le financement privé et permettre aux start-ups, aux PME et aux entreprises de grande taille d'accéder plus facilement au financement.

  • Le Groupe PPE souligne que le Fonds de compétitivité devrait soutenir les PME et investir dans la promotion de l'innovation par le biais de politiques solides et horizontales affectant tous les secteurs économiques qui sont essentiels pour préserver la compétitivité et sauvegarder l'intégrité du marché unique. Il devrait se concentrer sur l'amélioration des conditions microéconomiques dans l'ensemble de l'Union et veiller à ce que tous les États membres puissent en bénéficier afin de renforcer avec succès la compétitivité européenne sur les marchés mondiaux et de suivre une logique fondée sur le marché mondial en fournissant des subventions pour des projets industriels qui sont confrontés à des conditions inégales sur le marché mondial et qui ont une valeur stratégique pour la compétitivité de l'Union.

Une nouvelle facilité pour le marché intérieur européen

  • Le Groupe PPE demande que les besoins d'investissement structurels et à long terme soient traités séparément du Fonds de compétitivité par le biais d'une facilité européenne dédiée au marché intérieur afin de garantir la prévisibilité des investissements et de la planification des infrastructures, y compris pour les mesures visant à approfondir structurellement le marché unique. La nouvelle facilité devrait s'appuyer sur la facilité Connecting Europe, avec une orientation stratégique claire et une valeur ajoutée européenne accrue.

  • La facilité pour le marché intérieur devrait être étroitement liée à la nouvelle stratégie pour le marché unique et viser à libérer pleinement le potentiel du marché unique en combinant les réformes structurelles avec des investissements à long terme dans les infrastructures critiques et transfrontalières, notamment en connectant les réseaux électriques, les chemins de fer et les réseaux de communication dans toute l'Europe.

Le Fonds mondial pour l'Europe visant à réorganiser le financement de l'action extérieure, tel qu'envisagé par la Commission, suscite de vives inquiétudes au sein du Groupe PPE.

  • Le Groupe PPE rappelle que dans l'actuel CFP, de multiples problèmes ont résulté de la fusion de plusieurs programmes dans le NDICI et de défis importants dus à l'opacité de la nomenclature budgétaire.

  • Le groupe PPE souligne que toute réduction des programmes doit être compensée par une ventilation beaucoup plus détaillée des lignes budgétaires afin de permettre à l'autorité budgétaire d'exercer une responsabilité appropriée et de garantir que la prise de décision dans le cadre de la procédure budgétaire annuelle et au cours de l'exécution du budget soit significative.

  • Le Groupe PPE souligne que si l'UE et ses États membres sont les plus grands donateurs au monde en matière de coopération au développement, ce leadership manque de visibilité. La forte dépendance de la Commission à l'égard de la gestion indirecte par l'intermédiaire des partenaires de mise en œuvre obscurcit souvent le rôle de l'UE, en grande partie en raison de règles internes trop complexes.

  • Le Groupe PPE demande que toutes les dépenses de la PESC fassent partie intégrante du budget de l'UE, sauf dans le cas d'opérations militaires ou de défense, afin de garantir une transparence totale et un contrôle parlementaire adéquat.

Le Groupe PPE estime qu'il est clairement nécessaire de progresser vers une véritable Union de la défense, en particulier en ce qui concerne les achats conjoints et la mise en place de capacités de défense communes et de la base industrielle et technologique européenne, en coordination avec l'OTAN et dans le plein respect des engagements de neutralité et des préoccupations de sécurité particulières de chaque État membre de l'UE. Cet objectif peut être atteint grâce à une réorganisation des dépenses de défense, tous les programmes pertinents de l'UE étant regroupés dans une rubrique spécifique du CFP.

Préparation aux crises. Le budget de l'UE n'a pas été conçu avec la capacité de réagir de manière adéquate à des situations imprévues et de répondre à de nouveaux besoins en raison d'une flexibilité limitée.

  • Le Groupe du PPE demande une capacité de réaction aux crises suffisante dans le prochain CFP et des marges suffisantes dans chaque rubrique. Les programmes de dépenses devraient comporter une réserve de flexibilité substantielle, dont l'affectation à des objectifs politiques spécifiques serait décidée par l'autorité budgétaire.

  • Le Groupe PPE est alarmé par l'impact croissant des catastrophes naturelles, qui sont souvent le résultat du changement climatique et sont donc susceptibles de se produire avec une fréquence et une intensité accrues à l'avenir. Nous pensons que le CFP post-2027 ne devrait comprendre que deux instruments spéciaux du CFP, l'un destiné à garantir la solidarité en cas de catastrophes naturelles et l'autre à la réponse aux crises à des fins générales.

2. Taille du CFP post-2027

Alors que l'Union est confrontée à un nombre croissant de crises et qu'il est impératif d'obtenir des résultats, le CFP post-2027 doit être doté de ressources accrues par rapport à la période 2021-2027. Le budget de l'UE doit être doté des moyens nécessaires pour répondre aux priorités politiques actuelles et nouvelles, ainsi que pour être en mesure de respecter ses obligations légales et de rembourser la dette découlant de l'UE de la prochaine génération.

  • Le Groupe PPE considère que la production et la sécurité alimentaires sont des composantes essentielles de l'autonomie stratégique et que la PAC post-2027 devrait bénéficier d'un budget dédié au moins maintenu à son niveau actuel et tenant compte de l'inflation afin d'éviter une réduction de la valeur réelle du soutien aux agriculteurs ; La structure des deux piliers devrait être maintenue. La structure des deux piliers doit être maintenue. Les paiements directs doivent être préservés car ils apportent une valeur ajoutée européenne évidente et constituent un soutien important à la production et au revenu des agriculteurs, tandis qu'une aide ciblée doit continuer à être fournie aux exploitations familiales et aux jeunes agriculteurs. Le prochain CFP devrait également fournir un financement adéquat pour la pêche et l'aquaculture de l'UE afin de s'assurer que le secteur reste compétitif, innovant et engagé dans la décarbonisation. Le Groupe PPE soutient fermement le renforcement du programme POSEI et de sa dotation financière, étant donné son rôle crucial dans le maintien de l'activité agricole et de l'approvisionnement alimentaire dans les régions ultrapériphériques, et demande en outre la création d'un programme POSEI distinct pour soutenir la pêche et l'aquaculture dans les régions ultrapériphériques.

  • Le Groupe PPE considère qu'une politique de cohésion modernisée devrait stimuler la croissance, promouvoir la convergence entre les régions et éviter la fragmentation au sein du marché unique, mais aussi relever de nouveaux défis tels que le logement ou le déclin démographique. Le prochain CFP devrait continuer à soutenir la cohésion économique, sociale et territoriale, en apportant un soutien ciblé à toutes les régions et, par conséquent, demande que la politique de cohésion de l'UE reçoive au moins le même niveau de financement qu'au cours de la période actuelle en termes réels.

  • Le Groupe PPE souligne que le prochain CFP devrait stimuler la compétitivité, renforcer la capacité d'innovation de l'Union et fournir des investissements pour garantir l'autonomie stratégique de l'Union. Le prochain CFP devrait réserver et donner la priorité au financement des programmes phares de l'UE, notamment dans les domaines de la recherche et de l'innovation (y compris la recherche fondamentale), de l'énergie, des transports, de l'infrastructure numérique et de l'achèvement des réseaux transeuropéens, de la santé et de la biotechnologie, compte tenu des défis majeurs en matière de santé.

  • Le Groupe PPE appelle à progresser vers une véritable Union de la défense, le prochain CFP devant soutenir une approche globale de la sécurité par une augmentation des investissements dans les capacités civiles et militaires selon le principe de la préférence européenne, chaque fois qu'une alternative européenne est disponible. Le Groupe PPE estime qu'une attention particulière doit être accordée au renforcement de la frontière orientale de l'Union, en particulier les régions de l'UE de l'Est limitrophes de la Russie, de la Biélorussie ou de l'Ukraine, qui reste un axe critique pour la dissuasion, la résilience et la protection de l'ensemble de l'Union. Les dépenses de défense doivent aller de pair avec d'autres investissements à long terme de l'Union.

  • Le Groupe PPE demande un financement adéquat pour soutenir le programme phare Erasmus+ en reconnaissance de sa contribution unique au renforcement de la mobilité éducative et de l'apprentissage à travers l'Europe, ainsi qu'au secteur de la culture , qui est essentiel à la formation d'une identité européenne.

  • Le Groupe PPE estime que le prochain CFP devrait fournir les ressources nécessaires pour répondre de manière adéquate aux défis majeurs de l'Union, notamment dans le domaine de la migration et de la protection efficace des frontières extérieures de l'UE, y compris le financement des infrastructures frontalières, ainsi que pour soutenir l'action extérieure de l'Union, y compris l'aide humanitaire, afin de favoriser une paix, une stabilité et une sécurité durables.

Le Groupe PPE est convaincu que le niveau global du budget de l'UE doit être proportionné aux besoins de financement des politiques de longue date de l'Union, au financement supplémentaire nécessaire pour les nouvelles priorités de l'UE, notamment la défense et la compétitivité, aux besoins de remboursement de la dette des NGEU et à la capacité de réponse de l'Union à de nouveaux chocs et crises, tout en laissant des marges suffisantes pour répondre à l'évolution des besoins en matière de dépenses. Le Groupe PPE demande donc que le prochain CFP s'éloigne du niveau historiquement restrictif et auto-imposé de 1% du RNB.

3. Simplification

La surréglementation et la bureaucratie pour les bénéficiaires finaux des fonds de l'UE doivent être réduites de manière significative et prioritaire. La simplification doit être réalisée dans le plein respect de l'équilibre institutionnel prévu par les traités. Il est important que les informations concernant les bénéficiaires finaux de l'UE soient accessibles au public dans les futurs programmes. Le Groupe PPE considère la numérisation comme un élément clé pour simplifier et moderniser les processus administratifs.

  • Le Groupe PPE appelle à une simplification significative des règles relatives aux dépenses de l'UE pour les bénéficiaires finaux dans le prochain CFP, avec une attention particulière aux besoins des PME qui sont souvent confrontées à des charges administratives disproportionnées. Un budget plus simple doit également être plus transparent, permettant une meilleure responsabilité, un meilleur examen, un meilleur contrôle des dépenses, et réduisant le risque de double financement, d'abus et de fraude. Le Groupe PPE appelle donc à la mise en place d'un système de reporting informatique interopérable avec une norme de données harmonisée pour suivre les flux financiers vers les bénéficiaires finaux réels et vers les organismes responsables de la mise en œuvre.

  • La simplification et la flexibilité ne doivent pas servir de prétexte pour accorder simplement plus de pouvoir à la Commission dans l'allocation des fonds et le transfert des ressources entre les programmes sans les contrôles et les équilibres nécessaires, aux dépens du Parlement en tant qu'autorité de décharge et autorité budgétaire.

4. Gouvernance et contrôle

  • Le Groupe PPE s'oppose fermement à toute tentative d'écarter le Parlement européen de son rôle de co-législateur, d'autorité budgétaire et de décharge. Le Parlement, en tant qu'autorité de décharge unique de l'Union et responsable du contrôle étroit de la Commission, devrait être en mesure de remplir pleinement son rôle. Le Groupe PPE s'oppose, dans ce contexte, à l'utilisation de l'article 122 du TFUE comme base juridique pour toute nouvelle proposition législative ayant des implications pour le budget de l'Union.

  • Pour les futurs instruments basés sur la performance, il est important que le financement soit clairement lié aux résultats. C'est pourquoi le Groupe du PPE souligne que le prochain CFP ne devrait pas s'appuyer sur des instruments basés sur la performance si le financement correspondant n'est pas clairement lié à des investissements ou projets concrets et aux réformes correspondantes.

  • Le Groupe du PPE souligne l'exigence de transparence, de traçabilité et de bonne gestion financière des fonds de l'UE, conformément au TUE, au TFUE et au règlement financier, ainsi qu'aux recommandations et conclusions des rapports pertinents de la CCE.

5. Conditionnalité dans le budget de l'UE

L'UE doit utiliser pleinement tous les outils existants pour protéger le budget de l'UE. Le respect des valeurs de l'Union et des droits fondamentaux est une condition préalable essentielle à l'accès aux fonds de l'UE.

  • Le Groupe PPE souligne que le mécanisme de conditionnalité de l'Etat de droit doit être maintenu et renforcé. Il doit y avoir un lien clair avec la protection des intérêts financiers de l'UE.

  • Le Groupe PPE souligne que lors du déclenchement du mécanisme, des critères et des normes objectifs doivent être appliqués et que les États membres doivent être traités de manière égale.

  • Le Groupe PPE appelle à l'amélioration de la protection des bénéficiaires finaux afin de protéger les régions et les municipalités ainsi que d'autres bénéficiaires, tels que les étudiants, les chercheurs ou les PME.

Le Groupe PPE souligne que la dimension du marché unique est très importante et que les violations des règles du marché unique affectant le budget de l'UE, telles que celles liées aux marchés publics, devraient être prises en compte dans le cadre du mécanisme de conditionnalité, à condition que la violation de ces règles soit fondée sur des circonstances claires et objectives et qu'elle soit liée aux intérêts financiers de l'UE.

6. Principes horizontaux

Le Groupe PPE souligne que l'intégration dans le budget de l'Union doit se faire de manière efficace et efficiente, en respectant les principes de proportionnalité et de nécessité. Les principes horizontaux actuels doivent être mis à jour conformément aux objectifs politiques de l'Union, tout en veillant à réduire la charge bureaucratique qui pèse sur les bénéficiaires financiers.

  • Le Groupe PPE souligne l'importance d'intégrer la compétitivité et la préparation dans tous les programmes de l'Union.

  • Le Groupe PPE insiste sur le fait que la fixation d'objectifs d'intégration ne doit pas conduire à une nouvelle augmentation de la bureaucratie et de la charge administrative pour les bénéficiaires.

  • Le Groupe PPE estime que la meilleure façon de réaliser l'intégration est de disposer d'une boîte à outils de mesures, principalement par la conception de politiques, des évaluations d'impact approfondies et un suivi rigoureux des dépenses.

7. L'élargissement de l'UE

Le prochain CFP sera essentiel pour préparer l'Union à l'élargissement et les pays candidats à l'adhésion.

  • Le Groupe PPE estime que la stabilité, la sécurité et la résilience démocratique des pays candidats sont inextricablement liées à celles de l'UE et nécessitent un investissement stratégique soutenu, lié à des réformes qui soutiennent leur convergence avec les normes de l'Union.

  • Le Groupe PPE appelle à un soutien stratégiquement ciblé pour la pré-adhésion, la croissance et l'investissement. L'aide de préadhésion post-2027 devrait être fournie sous forme de subventions et de prêts, avec une conditionnalité accrue sur le respect des valeurs européennes fondamentales, y compris l'État de droit, l'indépendance judiciaire, les principes démocratiques et les droits fondamentaux. Pour les facilités établies, le modèle de gouvernance, ainsi que le contrôle du Parlement, doivent être renforcés.

  • Le Groupe PPE souligne que l'aide de préadhésion à l'Ukraine doit être distincte de l'assistance financière visant à la stabilité macroéconomique et au redressement d'après-guerre, qui nécessitent un effort international concerté auquel le budget de l'UE joue un rôle important.

  • Le Groupe PPE est convaincu que la clause de révision obligatoire en cas d'élargissement devrait être maintenue dans le prochain cadre et que les enveloppes nationales ne devraient pas être affectées.

8. Nouvelles ressources propres et remboursement de la dette

Le Groupe PPE est fermement convaincu que, pour que l'Union puisse rembourser la dette NGEU sans compromettre sa capacité à respecter ses priorités politiques, le budget de l'UE doit être doté d'un ensemble diversifié et élargi de ressources propres de l'UE.

  • Le Groupe PPE souligne que le remboursement de la dette NGEU est une obligation légale et que le calendrier de remboursement doit être maintenu. L'UE doit respecter ses engagements et veiller à ce que des recettes suffisantes soient prévues à cet effet. Un éventuel report du remboursement ne devrait être envisagé que s'il n'a pas d'incidence négative sur le budget de l'UE et ne peut se substituer à la nécessité d'introduire des ressources propres.

  • Le Groupe PPE soutient fermement l'introduction urgente de nouvelles ressources propres pour couvrir le montant du remboursement de la dette et les besoins de dépenses plus élevés de l'Union. Toutefois, le Groupe PPE souligne que les nouvelles ressources propres ne doivent pas conduire à des impôts supplémentaires qui pèsent sur les citoyens de l'UE ou qui entravent la compétitivité des entreprises de l'UE.

  • Le Groupe PPE est très préoccupé par l'absence totale de progrès au sein du Conseil sur l'introduction de nouvelles ressources propres, suite aux propositions de la Commission pour 2023. Le Groupe PPE estime que le Parlement européen devrait également prendre en compte les progrès réalisés au sein du Conseil en vue de l'adoption de nouvelles ressources propres avant de donner son accord au futur CFP.

  • Le Groupe PPE considère que tous les instruments et outils devraient être explorés pour fournir à l'Union les ressources nécessaires, en particulier dans le domaine de la sécurité et de la défense. L'emprunt conjoint pourrait être considéré comme une option pour lever les ressources nécessaires, uniquement dans des cas exceptionnels et dans le plein respect des restrictions imposées par le traité et la législation européenne pertinente, tout en tenant compte de la marge de manœuvre budgétaire limitée de l'Union. En outre, l'emprunt conjoint pourrait être envisagé à condition qu'il facilite le financement en temps utile de politiques européennes présentant une valeur ajoutée européenne évidente et qu'il soit pleinement aligné sur les priorités stratégiques de l'UE qui fournissent des biens publics européens, ou qu'il facilite les investissements dans des projets transfrontaliers ou paneuropéens qui augmentent le potentiel de croissance de l'UE. Afin de ne pas limiter indûment d'autres priorités politiques ou d'imposer des charges excessives aux États membres, aux contribuables et aux générations futures, l'UE devrait élaborer des règles et des limites explicites à son endettement, ainsi que des politiques claires pour la gestion de sa dette, dans le but de minimiser les coûts financiers globaux pour le contribuable.

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