En un an, le PPE a transformé la vision programmatique en réalité

15.07.2025

En un an, le PPE a transformé la vision programmatique en réalité

Remarque importante

Ce document a été traduit automatiquement


Afficher la version originale
Femme d

À une époque marquée par les tentatives de reconstruction d'empires dépassés, où la force semble l'emporter sur la diplomatie, la question du rôle que doit jouer l'Europe est dans toutes les têtes. Répondre à cette préoccupation n'est évidemment pas chose aisée, et aujourd'hui, peut-être plus que jamais, cela exige des élus et des dirigeants qu'ils présentent non seulement une véritable vision, mais aussi des plans d'action concrets.

Il y a un an, les Européens nous ont donné un mandat clair en envoyant 188 membres du Groupe PPE au Parlement européen. Depuis lors, nous n'avons pas cessé de travailler, lançant de nouvelles initiatives qui renforcent la vie quotidienne des citoyens et rendent l'UE plus apte à relever les grands défis.

Premier point essentiel : La défense. Dans ce domaine, nous avons fait des pas de géant. Pour la première fois, sous notre impulsion, la Commission a nommé un commissaire à la défense et a présenté le programme ReArm Europe, doté de 800 milliards d'euros, qui vise à renforcer nos capacités et à soutenir l'Ukraine. En outre, nous avons œuvré pour renforcer la coopération et la coordination entre les armées nationales et réduire la fragmentation du marché, qui nous affaiblit. Avec le programme EDIP, par exemple, nous avançons enfin la possibilité de renforcer la préférence européenne en matière de marchés publics militaires. C'est un grand pas en avant, et nous devons aller encore plus loin en apportant flexibilité et prévisibilité budgétaire à nos entreprises, en stimulant l'investissement privé dans ce secteur et en créant un marché unique de la défense. Par ailleurs, dans une vision à long terme, il est temps d'ouvrir la porte à d'autres projets ambitieux, tels qu'un bouclier antimissile commun et interopérable, des programmes communs de satellites et de drones, ou encore la création d'une "cyber-brigade" pour lutter contre la criminalité en ligne.

Le renforcement de la sécurité de l'Europe passe également par le contrôle total de nos frontières extérieures et par la gestion des migrations. Depuis 2015 et la crise migratoire sans précédent, la Commission dirigée par le PPE n'a cessé de proposer des solutions concrètes pour répondre à l'urgence et aux conséquences de ce défi. L'adoption finale du pacte sur l'asile et les migrations l'année dernière est la pierre angulaire de cet effort à long terme. Aujourd'hui, avec la nouvelle politique de retour, nous allons encore plus loin : des procédures plus rapides et plus harmonisées, la reconnaissance mutuelle des décisions de retour, et des obligations plus claires avec des conséquences plus sévères. Le Groupe PPE se félicite de cette proposition et est prêt à entamer des négociations difficiles avec les autres groupes politiques du Parlement européen pour finaliser un texte à la fois ferme et efficace. D'autres propositions sont en cours d'élaboration, notamment le règlement sur les pays d'origine sûrs et la révision du concept de pays tiers sûr. La souveraineté migratoire exige une solidarité sans faille entre les États européens, et nous y travaillons chaque jour. Nos actions portent leurs fruits : les franchissements irréguliers des frontières de l'Union européenne ont chuté de 20 % au cours des cinq premiers mois de l'année 2025.

Le troisième point, et peut-être le plus avancé, est la simplification réglementaire. La bureaucratie coûte à l'Europe 150 milliards d'euros par an - un fardeau excessif, ressenti le plus durement par des millions d'entreprises, en particulier les PME. Le Groupe PPE mène cette bataille depuis des années, et nous voyons enfin des résultats. La Commission a introduit une initiative majeure de simplification réglementaire (Omnibus), qui vise à économiser 6 milliards d'euros en coûts directs. Symbole de cette inflation législative néfaste, la directive sur les rapports de durabilité et la directive sur le devoir de diligence des entreprises ont été suspendues. En matière de développement durable, nous n'abandonnons pas nos valeurs, nous les faisons fonctionner. L'objectif est de simplifier, et non d'affaiblir, l'agenda européen en matière de développement durable. De cette manière, nous avons également obtenu la suspension de la directive sur les allégations vertes, un monstre bureaucratique qui, en l'état, n'aurait fait que décourager les entreprises de s'engager dans des efforts de durabilité. Sur ce sujet, comme sur beaucoup d'autres, la gauche n'a rien fait pour nous aider.

Étroitement liée à la simplification, la mise en place d'un cadre favorable à la compétitivité a été l'une de nos principales priorités au début de cette législature. Pour mener à bien cette tâche de longue haleine, le "Clean Industrial Deal" est notre principal outil. Loin d'être une simple évolution sémantique du Green Deal, ce nouveau programme jette les bases d'une véritable révolution copernicienne dans l'UE, en plaçant pour la première fois la compétitivité industrielle au centre de nos politiques. Ce plan d'entreprise transformationnel, dont les industries à forte intensité énergétique et le secteur des technologies propres ont grand besoin, offre un meilleur accès aux capitaux et à une énergie abordable, sécurise les matières premières essentielles et accélère les procédures d'autorisation. Nous avons également œuvré pour soutenir l'industrie automobile en garantissant une plus grande flexibilité dans la réalisation des objectifs de réduction des émissions pour la période 2025-2027, en évitant les amendes préjudiciables tout en maintenant l'ambition climatique, et en obtenant une révision de l'interdiction des moteurs à combustion, désormais prévue pour 2025. En outre, les contrôles de la compétitivité et des PME seront désormais systématiquement inclus dans les évaluations d'impact de la Commission pour toutes les propositions législatives pertinentes. Les chefs d'entreprise ne cessent de nous dire lors de nos réunions : "Prenez-nous en compte avant de proposer de nouvelles lois". Nous les avons entendus.

Parti des travailleurs, le Groupe PPE est aussi le parti des agriculteurs et des pêcheurs. Assurer de bonnes conditions de vie et de travail à ceux qui nous nourrissent et garantissent notre sécurité alimentaire, c'est faire preuve de lucidité. Sous notre impulsion, la Commission a enfin annoncé des mesures concrètes dans sa vision de l'agriculture et de l'alimentation, notamment une stratégie de renouvellement des générations et un meilleur alignement entre les normes de production de l'UE et celles appliquées aux importations. Grâce à la simplification de la PAC, les petites exploitations bénéficieront d'un traitement spécial, les inspections sur place seront réduites et les règles relatives aux prairies permanentes seront plus souples. La réduction de la paperasserie qui attend un agriculteur chaque soir après une longue journée de travail est une avancée, réclamée depuis longtemps par les professionnels et le groupe PPE. Nous sommes en train de la réaliser. Dans le domaine de la pêche et de l'aquaculture également, de nouvelles mesures sont introduites, notamment pour aider à financer la modernisation des flottes de pêche, en particulier la pêche artisanale. Ces efforts sont au cœur du pacte sur les océans, que nous avons largement contribué à élaborer.

Ce mandat législatif marque un tournant. D'ici la fin de l'année 2027, plus de 200 millions d'Européens auront voté et de nombreuses élections nationales seront cruciales. L'avenir de l'UE est véritablement en jeu, et la véritable bataille ne sera pas entre la gauche et la droite, mais entre nous et les extrêmes. L'Union a besoin de décisions. Nous avons besoin d'action. Nous avons besoin d'un leadership qui fasse avancer les choses.

Il y a un an, le groupe PPE a fait une promesse : construire une Europe qui soit sûre pour ses citoyens, qui défende ses frontières et elle-même, qui encourage la compétitivité et réduise la bureaucratie, et qui se tienne aux côtés de ses agriculteurs et de ses pêcheurs pour garantir une alimentation saine et abordable. Les Européens ont massivement soutenu ce programme, nous donnant ainsi un mandat clair. En l'espace d'un an, le groupe PPE a transformé cette vision programmatique en une réalité européenne.

Notes aux éditeurs

Avec 188 députés issus de l'ensemble des Etats membres, le Groupe PPE est le groupe politique le plus important du Parlement européen

Autres contenus