L'Europe doit contrôler ses frontières extérieures et mettre fin à l'immigration clandestine

"Le Conseil européen a suivi trois des principales demandes du Groupe PPE pour mettre fin à l'immigration illégale et mieux contrôler nos frontières : donner plus de moyens et 10 000 agents supplémentaires à Frontex, établir des plates-formes de débarquement en Afrique et une meilleure coopération avec les pays africains", a déclaré Manfred Weber, député européen, président du Groupe PPE au Parlement européen, lors du débat qui s'est tenu aujourd'hui au Parlement européen.

Il a appelé les 28 États membres à prendre des mesures supplémentaires pour trouver une solution européenne à la crise migratoire. "Le contrôle de nos frontières extérieures est le seul moyen de préserver la confiance des citoyens européens dans notre programme de réinstallation et d'aider ceux qui en ont vraiment besoin.

Les membres du Parlement européen discutent aujourd'hui à Strasbourg des résultats du Conseil européen des 28 et 29 juin et des priorités de la Présidence autrichienne du Conseil européen pour les six prochains mois.

"L'Autriche est un pays européen fort, elle a apporté une grande contribution à l'histoire de l'Europe et je suis convaincu que votre devise de construire des ponts vous guidera tout au long de votre présidence", a déclaré Manfred Weber au chancelier autrichien Sebastian Kurz lors de la séance plénière du Parlement européen.

Le président du Groupe PPE a également appelé à une avancée sur plusieurs questions majeures pour l'Europe.

Une fiscalité équitable : "Toutes les entreprises, y compris les géants de l'Internet, devraient être imposées là où elles réalisent leurs bénéfices.

Sur le cadre financier pluriannuel (CFP), le budget à long terme de l'Union européenne : "Nous voulons que les négociations soient terminées avant la fin du mandat."

Et sur la politique commerciale : le Conseil devrait renoncer à sa règle de l'unanimité sur les affaires étrangères.

"Alors que le président Trump rencontrera le président Poutine en Finlande dans les prochains jours, la question qui se pose désormais à nous, Européens, est de savoir si nous sommes désormais de simples spectateurs qui restent les bras croisés pendant que d'autres font la course, ou si nous défendons une Europe qui a une voix forte dans le monde."