Conseil européen: ce n’est pas un diktat, c’est ce que nous avons décidé ensemble

12.06.2013 8:00

Conseil européen: ce n’est pas un diktat, c’est ce que nous avons décidé ensemble

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Les décisions du Conseil européen concernant la politique économique ne sont pas le fruit "d’un diktat",  "c’est ce que nous avons décidé ensemble", a déclaré le Président du Groupe PPE Joseph Daul au cours d’un débat consacré au prochain sommet des chefs d’État et de gouvernement, en session plénière du Parlement européen à Strasbourg.

"Le nombre de Conseils européens réunis pour résoudre la crise me laisse songeur. Les réunions s’enchainent. Les décisions sont là. Mais elles tardent à être appliquées.  Il faut être responsable. Et donc tenir ses engagements. Les engagements sont clairs. Nos gouvernements sont tombés d’accord pour engager les réformes nécessaires à la relance économique.

Nous encourageons la Commission européenne à jouer son rôle d’arbitre et de gardienne des Etats membres. Elle a fait quelques bonnes propositions dans ses dernières recommandations pour les États. Les États membres ont une feuille de route précise à suivre. Ce n'est pas un diktat. C’est ce que nous avons décidé ensemble", a-t-il souligné.

Le Président du Groupe PPE a souligné le fait que pour mieux fonctionner, l’Europe a besoin de vraies réformes et de mettre en place un échange automatique de données, non seulement au niveau fiscal, mais également sur tous les revenus. Dans le même temps, l'UE a besoin d'un budget solide qui puisse apporter une vraie valeur ajoutée en termes de croissance et qui lui permettra de stimuler les investissements et de faire face aux situations imprévues. Joseph Daul a rappelé aux États membres que le Parlement insiste fortement pour que le prochain cadre financier pluriannuel soit flexible, réactif et doté d’une clause de révision :

"Dans beaucoup de pays de l'Union, il faut accélérer la mise en place du programme sur la croissance et l'emploi des jeunes. Avec ce cadre rigide, c’est impossible. Sans la flexibilité, les malheureux Chypriotes, les victimes des inondations, les jeunes chômeurs attendront", a conclu Joseph Daul.

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