Pascal Arimont: « Nos pompiers volontaires méritent un meilleur soutien »

Audition au Parlement européen
Pascal Arimont: « Nos pompiers volontaires méritent un meilleur soutien »

 Aujourd'hui, la Commission de l'emploi et des affaires sociales (EMPL) du Parlement européen a organisé une audition sur les obstacles bureaucratiques auxquels sont confrontés les pompiers volontaires dans un contexte transfrontalier. L'eurodéputé belge Pascal Arimont (CSP-PPE) était à l'origine de cette audition.

 Déjà avec la création du groupe de travail interparlementaire« Sapeurs-pompiers volontaires », Arimont s'est fixé pour objectif de mettre à l'ordre du jour le thème des sapeurs-pompiers volontaires au niveau de l'Union européenne. L’audition d’aujourd’hui était une nouvelle étape dans le cadre de ces efforts. 

 « En tant qu'initiateur de l'audition, j’étais particulièrement heureux qu'en la personne de Francis Cloth, le commandant de la zone de secours de la Communauté germanophone de Belgique a pu expliquer devant la Commissaire les problèmes concrets auxquels sont confrontés de nombreux pompiers belges. De même, Dominique D'HAENE de l'Institut national de sécurité sociale (ONSS), une experte belge de haute qualité, a donné des informations sur les solutions possibles aux obstacles bureaucratiques existants », explique Arimont. 

 Le contexte est le suivant : de nombreux bénévoles, notamment ceux qui vivent dans des régions frontalières, sont confrontés à des obstacles administratifs et juridiques lorsqu'ils sont employés dans un pays et exercent leur activité bénévole dans un autre. « Ainsi, pas mal de bénévoles sont confrontés à des obstacles lorsqu'ils sont employés dans un pays et exercent leur activité bénévole dans un autre. Cela peut conduire à des situations absurdes, par exemple lorsque - comme en Belgique - l'activité de pompier volontaire est assimilée à une activité de fonctionnaire, ce qui entraîne dans certaines circonstances la perte des prestations de sécurité sociale dans le pays où le volontaire est normalement employé. De même, le temps de garde dans les casernes est actuellement considéré comme du temps de travail, ce qui risque d'être préjudiciable à toutes les organisations de pompiers volontaires et d'ambulanciers », explique Arimont», explique Arimont.

 « Pour moi, il est essentiel de soutenir au mieux les pompiers volontaires et les secouristes. Il y a environ 2,5 millions de pompiers volontaires dans les 27 États membres de l'UE. Ces personnes sont là pour assurer notre sécurité et risquent leur vie pour nous tous, 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7. Il est inacceptable que leur engagement soit entravé par des obstacles bureaucratiques. À l'heure où les catastrophes naturelles et les conditions météorologiques extrêmes se multiplient, nous avons besoin d'une Union européenne résiliente. Nous devons faire tout ce qui est en notre pouvoir pour faciliter le déploiement transfrontalier des services d'urgence volontaires. Nous demandons donc à la Commission européenne de prendre les mesures juridiques nécessaires pour améliorer la situation », conclut Arimont.