Simplifier l'agenda européen en matière de développement durable sans l'affaiblir

Le premier grand paquet de simplification du mandat de l'UE, l'"Omnibus" sur le développement durable, franchit une étape importante lorsque le négociateur en chef du Parlement, Jörgen Warborn, député européen, publie sa proposition visant à rendre les règles de l'UE plus intelligentes, et non plus lourdes.

"L'Europe est en train de se laisser distancer par les Etats-Unis et la Chine dans la course mondiale à la compétitivité. Je m'engage dans ce processus avec une ambition claire : réduire les coûts pour les entreprises et aller plus loin que la Commission en matière de simplification. Moins de paperasserie et moins de charges, en particulier pour les petites et moyennes entreprises (PME). C'est ainsi que nous renforcerons l'économie européenne", déclare M. Warborn.

Le projet de proposition du négociateur en chef comprend, entre autres suggestions, la rationalisation et le relèvement des seuils à 450 millions d'euros de chiffre d'affaires et 3 000 employés pour les directives sur le développement durable (CSRD, CSDDD) et la taxonomie, ce qui réduit considérablement la charge qui pèse sur les PME. Elle soutient un bouclier PME solide et supprime l'exigence de plans de transition climatique obligatoires.

"Nous ne renonçons pas à nos valeurs lorsqu'il s'agit de durabilité. Nous les faisons fonctionner. L'objectif est de simplifier, et non d'affaiblir, l'agenda européen en matière de développement durable", ajoute M. Warborn.
En réduisant les formalités administratives inutiles pour les entreprises, l'Omnibus libère des ressources pour l'innovation, l'investissement et la croissance. Les PME ont de l'espace pour respirer lorsque les grandes entreprises sont soumises à moins d'exigences. L'Europe ne gagne pas en réglementant davantage, elle gagne en réglementant mieux.