La semaine à venir

Le Groupe PPE a toujours appelé à une réforme du marché unique de l'UE afin de renforcer son efficacité et sa compétitivité. Sans un marché unique pleinement intégré, l'Europe ne pourra jamais atteindre son plein potentiel sur la scène mondiale. Mercredi, la Commission européenne présentera une série de mesures visant à améliorer le fonctionnement du marché unique et à réduire les obstacles pour les entreprises. "Le marché unique est la plus grande réussite économique et politique de l'Europe. Pour garantir la compétitivité de l'Europe, nous devons maintenant passer rapidement des paroles aux actes. Dans le contexte économique et géopolitique tendu actuel, le meilleur atout de l'Europe est son marché unique", déclare Andreas Schwab, député européen, porte-parole du Groupe PPE pour le marché intérieur et la protection des consommateurs.

La frontière sud de l'Europe est confrontée à une situation critique, Melilla - une ville espagnole autonome sur la côte nord-africaine - étant l'un des principaux points d'entrée de l'immigration clandestine facilitée par les réseaux criminels. Jeudi 22 mai, des représentants du Groupe PPE se rendront à Melilla pour une mission d'enquête. "L'objectif est de rencontrer les représentants locaux et les forces de sécurité afin d'évaluer la situation actuelle et d'inspecter les mesures de protection des frontières sur place", a déclaré Tomas Tobé, député européen, vice-président du Groupe PPE, qui dirige la mission. "Cette mission est essentielle pour que les députés puissent constater de visu le besoin urgent de renforcer les ressources dont disposent les forces de sécurité espagnoles pour protéger la frontière et, en fin de compte, la sécurité de l'Europe", a déclaré Javier Zarzalejos, député européen, président de la commission des libertés civiles, de la justice et des affaires intérieures. La délégation comprendra également Dolors Montserrat, députée européenne, vice-présidente du Groupe PPE, Lena Düpont, députée européenne, porte-parole du Groupe pour les libertés civiles, et des membres de la délégation espagnole du Groupe PPE.

Jeudi, le Parlement européen se prononcera sur des projets visant à simplifier la taxe climatique aux frontières de l'UE. Le mécanisme d'ajustement carbone aux frontières (MACF) vise à prévenir les fuites de carbone en imposant un prix sur les émissions de carbone provenant des importations de matériaux, tels que le ciment, le fer, l'acier, l'aluminium, les engrais, l'électricité et l'hydrogène. Le Groupe du PPE souhaite rendre le CBAM plus facile à mettre en œuvre. "Dès le début, le Groupe PPE a demandé un mécanisme qui protégerait les producteurs européens, sans être trop contraignant pour les autres entreprises. Le projet d'exempter plus de 90 % des entreprises, tout en couvrant 99 % des émissions dans le cadre du système, est un pas dans la bonne direction", a déclaré le négociateur en chef du Groupe, l'eurodéputé Adam Jarubas.

Le Groupe PPE redouble d'efforts pour réduire la bureaucratie et faciliter la vie des petites et moyennes entreprises européennes. Ce mercredi, la Commission européenne devrait dévoiler son quatrième paquet de simplification "Omnibus", une étape clé vers l'élimination des exigences obsolètes liées à la paperasserie pour les entreprises de taille moyenne. "Il s'agit d'agir rapidement pour renforcer l'épine dorsale de l'économie européenne", déclare l'eurodéputé Tomas Tobé, vice-président du groupe PPE et porte-parole pour le paquet de simplification Omnibus. "Nous attendons de réels progrès dans la réduction des règles et de la paperasserie inutiles. Notre objectif est clair : créer les conditions favorables à l'emploi, à la croissance et à l'innovation", souligne M. Tobé. Dolors Montserrat, vice-présidente du Groupe PPE pour l'économie et l'environnement, est d'accord : "La vie des petites entreprises doit être facilitée. Nous avons besoin d'une définition claire des petites entreprises de taille moyenne afin de faciliter leurs obligations en matière de reporting et de suivi. L'initiative de la Commission arrive à point nommé".

Jeudi, le Parlement européen devrait approuver une nouvelle législation augmentant les droits de douane sur les produits agricoles et les engrais russes et bélarussiens. Visant à réduire la dépendance de l'UE à l'égard de produits qui contribuent indirectement au financement de la guerre en Ukraine, la proposition législative comprend des garanties destinées à protéger les agriculteurs, telles que la surveillance des prix des engrais et l'autorisation d'une exonération temporaire des droits de douane auprès d'autres fournisseurs en cas de besoin. "La décision d'augmenter progressivement les droits de douane sur les produits en provenance de Russie et du Belarus est une étape nécessaire pour empêcher la Russie d'utiliser le marché de l'UE pour financer sa guerre contre l'Ukraine. Mais franchement, elle aurait dû intervenir bien plus tôt", a déclaré la négociatrice en chef, Inese Vaidere, eurodéputée.