L'UE ne peut pas lutter contre l'immigration clandestine sans un financement flexible

13.03.2019 12:54

L'UE ne peut pas lutter contre l'immigration clandestine sans un financement flexible

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Frontex

Le Parlement européen a voté aujourd'hui sur un budget post-2020 pour la gestion des migrations de l'UE. La Commission européenne a proposé d'allouer 2,6 fois plus d'argent à la politique commune de migration et d'asile après 2020 par rapport à la période actuelle. Cependant, l'efficacité et l'efficience de la politique migratoire commune pourraient être compromises par les changements proposés par la gauche.

L'eurodéputé Jeroen Lenaers, porte-parole du Groupe PPE sur le nouveau Fonds pour l'asile et la migration, a déclaré : "Nous avons besoin d'un fonds flexible pour fournir des dépenses ciblées basées sur les développements futurs. La coopération avec les pays tiers d'origine et de transit pourrait jouer un rôle important dans la recherche d'une solution. C'est pourquoi je condamne fermement les dispositions soutenues par la gauche visant à limiter les dépenses dans ou en relation avec les pays tiers à seulement 5 % des dépenses totales. Dans le cadre du budget actuel (2014-2020), le financement des pays tiers dépassera déjà largement les 5 %. Par conséquent, l'application d'un plafond budgétaire à la coopération avec les pays tiers pour le futur fonds est hautement irresponsable et paralysera nos possibilités de coopération efficace".

L'enveloppe financière sera utilisée pour soutenir les actions nécessaires dans le domaine de l'asile, de l'immigration légale, de l'intégration, de la lutte contre l'immigration irrégulière, y compris la garantie des retours, et pour assurer la solidarité entre les États membres. M. Lenaers a critiqué le fait que, dans les modifications actuellement proposées à la législation, l'équilibre est perdu en se concentrant uniquement sur l'immigration légale et en accordant trop peu d'attention à la lutte contre l'immigration clandestine et à la garantie des retours.

"Nous avons été les premiers à demander plus d'argent pour la sécurité, la protection des frontières et la lutte contre les trafiquants. Nous avons donc clairement soutenu les propositions de la Commission visant à augmenter de manière significative les fonds consacrés à la gestion des frontières, à la sécurité intérieure, à l'asile et à la gestion des migrations. Cependant, l'un des défis les plus importants auxquels l'UE est actuellement confrontée est d'améliorer le retour des migrants illégaux dans leur pays d'origine. Actuellement, nous ne parvenons à renvoyer que moins de 40 % des personnes qui n'ont pas le droit de rester dans l'UE. Si nous voulons avoir une politique européenne crédible en matière d'asile et de migration, l'augmentation de ce chiffre doit être notre priorité".

Notes aux éditeurs

Avec 217 députés issus de 28 Etats membres, le Groupe PPE est le groupe politique le plus important du Parlement européen