Conseil européen: arrêtez la spéculation, respectez vos engagements

23.10.2012 14:15

Conseil européen: arrêtez la spéculation, respectez vos engagements

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"Le Conseil européen de la semaine dernière a franchi une nouvelle étape vers l'achèvement de notre union économique. Notre crise est une crise économique. Mais notre erreur a été de ne pas respecter nos engagements et les règles que nous nous étions nous-mêmes fixées", a déclaré Joseph Daul.

Lors du débat consacré aux résultats du Conseil européen en séance plénière du Parlement européen à Strasbourg, le Président du Groupe PPE, Joseph Daul, a souligné que nous n'avons pas de temps pour la spéculation. Il a insisté sur la nécessité de mettre en œuvre, le plus rapidement possible, les décisions prises par le Conseil européen.  Le Président du Groupe PPE a appelé tous les Etats membres à agir de manière responsable et à trouver une solution, avant la fin de l'année, pour le budget 2014-2020 de l'Union.

Pour Joseph Daul, un défaut dans un secteur, dans une seule banque, a des conséquences sur le système dans son ensemble: "L'une des leçons de cette crise, c'est que nous ne pouvons pas exclure certains secteurs de nos législations communes. Par exemple, le secteur bancaire. Mon groupe y est attentif. Et c'est pourquoi nous soutenons la proposition du Conseil, de mettre en place un superviseur bancaire européen."

Le Président du groupe politique le plus important du Parlement européen a souligné également la nécessité de mettre en œuvre la législation déjà existante relative au Marché unique, considéré par le Groupe PPE comme l'épine dorsale de l'Union européenne: "Depuis une vingtaine d'années, le marché unique est notre succès. Mais pour que ce succès soit durable, nous devons achever notre travail.  Il faut obliger les Chefs d'Etat et de gouvernement à combler rapidement les lacunes du marché unique.  Je pense notamment à la mise en place du marché unique du numérique. Ne pas le faire, c'est subir chaque année, une perte de 1 milliard d'euros de chiffre d'affaire", a conclu Joseph Daul.

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