Journée internationale de la Femme: les femmes sont des atouts majeurs pour l'économie!

"La Journée internationale de la Femme doit promouvoir et célébrer les réponses des femmes face à la crise, leur contribution au retour de la croissance, et leur combat contre les stéréotypes", ont déclaré jeudi 7 mars les députées européennes Mariya Gabriel et Elisabeth Morin-Chartier.

"Cette journée est l’occasion d'insister sur le rôle positif des femmes dans l’économie européenne et sur l’ensemble de la société", a souligné Mariya Gabriel, Porte-parole du Groupe PPE sur les questions relatives aux droits des femmes et à l'égalité des genres.

"L'Europe ne peut pas se passer des capacités managerielles de plus de la moitié de sa population. Elle se doit de valoriser davantage la gestion des entreprises que les femmes assurent en ces temps de crise économique et financière. Oui, leurs qualités sont des atouts décisifs pour les entreprises et pour l’économie ! La preuve: les PME dirigées par des femmes sont de 10 à 20% plus rentables que la moyenne des entreprises de même taille. Leur chiffre d’affaires est supérieur de 50% à la moyenne (Palmarès Women Equity 2012)", a souligné la députée.

Elisabeth Morin-Chartier, Rapporteur du Parlement européen sur 'l'impact de la crise sur le travail des femmes", a souligné quant à elle "que les femmes sont confrontées à une crise silencieuse et pernicieuse qui aggrave et fragilise leur situation".

"Avant le déclenchement de la crise économique et financière, le chômage, le travail précaire, le temps partiel, les bas salaires et des carrières lentes touchaient déjà  les femmes davantage que les hommes. Aujourd'hui, sous l'effet des politiques d'austérité, elles subissent une double peine. Le risque pour elles de sombrer dans la pauvreté s'est accru", a-t-elle expliqué.

"Nous devons continuer à lutter vigoureusement contre tous les stéréotypes sur le travail féminin, comme l'idée selon laquelle le chômage des femmes serait moins dramatique que celui des hommes", a-t-elle insisté. "Par ailleurs, la persistance, à travail et compétences égales,  d'un écart salarial de 16,2 %, soit près de 59 jours de travail non payé,  est un véritable scandale dans l'Europe du XXIe siècle", a-t-elle poursuivi.

"La reprise économique va s'accompagner d'un besoin de personnel qualifié. Les jeunes femmes, qui sont en moyenne plus diplômées que les hommes, représentent un formidable vivier de compétences. Elles seront de véritables armes pour la compétitivité des entreprises, dont ces dernières auraient tort de se priver", a conclu Elisabeth Morin-Chartier.