Débat sur la crise migratoire et le referendum britannique : une Europe divisée est une Europe faible

« Entre les guerres en Ukraine, en Lybie et en Syrie, l’attitude agressive de la Russie de Vladimir Poutine, et nos concitoyens toujours plus nombreux à la recherche d'emploi et de prospérité, l’Europe se trouve dans une situation vraiment délicate. En dépit de ces difficultés, ce sont les prestations sociales pour les migrants et les problèmes de la City de Londres qui ont été au cœur des priorités du dernier Conseil européen. Est-ce bien normal? »  a déclaré Manfred Weber, au cours du débat en plénière sur les conclusions du dernier Conseil européen.

« Nous avons tout de même trouvé un accord sur le référendum britannique et le Groupe PPE soutient l'essentiel de ce texte. David Cameron a obtenu de ces négociations un résultat concret pour les citoyens du Royaume-Uni. Si le peuple britannique décide de rester dans l'UE, le Groupe PPE l'aidera à mettre en œuvre rapidement cet accord. Une Europe divisée est une Europe faible. En revanche, s'il dit "non", il n'y a pas d'autre accord. C'est le seul et unique, et il n'y aura pas de négociations supplémentaires », a continué Manfred Weber.

Concernant la crise migratoire, Manfred Weber a critiqué l'égoïsme national de certains États membres qui n'appliquent pas les décisions prises. « Nous devons protéger les frontières de l'Europe. Nous nous y sommes engagés. Mais les gens qui fuient Alep, détruite avec l'aide de bombes russes, ne devraient pas être abandonnés à la frontière turco-syrienne. Nous en avons déjà assez discuté. Maintenant, nous devons agir ».