L’Europe est bien plus qu’une simple addition d’Etats

16.04.2014 7:35

L’Europe est bien plus qu’une simple addition d’Etats

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“S'il y a une leçon que nous pouvons tirer des guerres qui ont meurtri notre continent, c’est qu’il n’y a jamais de gagnant. Que ce qui nous rassemble est plus fort que ce qui nous distingue. L'Europe c’est plus qu’une simple addition d’États,” a déclaré le Président du Groupe PPE lors du débat consacré au centenaire de la Grande guerre, aux leçons à en tirer et à l’avenir de l’Europe, aujourd’hui en séance plénière du Parlement européen.

Le Président du Groupe PPE a fait le bilan de l’évolution de l’Europe : « La Première Guerre mondiale a été un accident, conséquence des égoïsmes nationaux, qui a conduit aux horreurs de la Deuxième Guerre mondiale. Un accident qui n'aurait jamais dû arriver. Malgré cette barbarie, notre sens de l’humanité a survécu. Il a triomphé. Et il nous a permis de construire la paix. Cette même paix dont nous profitons depuis plus de soixante ans et qui a valu à l’Europe, le prix Nobel de la paix. Cette paix, nous la devons à Schuman, de Gasperi, Churchill, De Gaulle, Adenauer, Pflimlin et tant d’autres. Une paix construite et entretenue par des grands témoins de notre époque, Jean-Paul II, Helmut Kohl, Vaclav Havel, Lech Walesa et tous ces hommes et femmes qui ont contribué à « réconcilier l'Europe avec elle-même ».

Dans son dernier discours prononcé en tant que député européen, le Président du Groupe Joseph Daul a insisté sur le fait que le maintien de la paix est le devoir de tous :

“La violence existe toujours. Elle est latente. Le danger des égoïsmes, du nationalisme et des crises d’ego est toujours là. Et je suis convaincu que si l’Europe succombe aux sirènes populistes et eurosceptiques, nous remontrons le fil du temps -en sens inverse. Ce serait un retour vers le chaos et la guerre. Si cela devait se produire, notre responsabilité serait engagée. Ici, dans cette enceinte, notre rôle est de faire en sorte que les accidents de 1914 et 1939  ne se reproduisent plus jamais. Notre devoir en tant que parlementaires, pro-européens, est d’agir pour une plus grande intégration. De construire plus de politiques communes. De participer à la création d’une zone de partenariat, pour la paix et la prospérité de notre continent.”

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