Pollution et qualité de l'air aux abords de l'aéroport Charles de Gaulle : l'État français ne doit pas se mettre en travers de la santé des franciliens !

11.11.2014 16:34

Pollution et qualité de l'air aux abords de l'aéroport Charles de Gaulle : l'État français ne doit pas se mettre en travers de la santé des franciliens !

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La commission des Pétitions au Parlement européen a étudié cet après-midi une pétition relative à l'incidence de la pollution sonore et atmosphérique sur la santé des personnes habitant à proximité de l'aéroport Charles-de-Gaulle.

"En tant que députée européenne élue en Ile-de-France, je suis intervenue pour apporter mon soutien aux riverains qui n'en peuvent plus de la mauvaise qualité de l'air et des nuisances sonores qu'ils subissent au quotidien" a déclaré Rachida Dati, eurodéputée UMP-PPE. 

"Ces questions doivent dépasser les clivages politiques. Ce sont, par exemple, 118 communes et 1,6 millions d'habitants qui seraient concernés par les conséquences des activités aéroportuaires sur la qualité de l'air. C'est un problème majeur pour notre région !

Hélas, le phénomène n'est pas nouveau. Cela fait plusieurs années que la Commission européenne rappelle les autorités françaises à l'ordre. Des lettres de mise en demeure ont été adressées, une procédure d'infraction engagée, et pourtant les autorités françaises continuent à ignorer les demandes de la Commission européenne.

Voilà un exemple concret de comment l'Europe pourrait mieux protéger les Français ! Et les gouvernements successifs, de droite comme de gauche, n'ont pas fait les efforts nécessaires pour se mettre en conformité avec la législation européenne.

La Commission européenne ne devra pas faiblir pour s'assurer que la réglementation européenne que nous avons votée soit pleinement appliquée pour protéger la santé et la tranquillité de nos concitoyens" a expliqué l'eurodéputée.

"Je salue, par ailleurs, la décision prise par la commission des Pétitions cet après-midi au Parlement européen, de laisser ouverte cette pétition tant que les autorités françaises n'auront pas fournis toutes les informations et les éléments demandés par la Commission européenne" a conclu Rachida Dati.

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